Carnivores domestiques – Erwann Créac’h

Auteur : Erwann Créac’h
Année : 2012
Langue : Français
Éditeur : Points
210 pages

Quatrième de couverture :

Un jack russel sous Prozac, un pigeon en réanimation, trente-cinq matous dans un deux-pièces, une maîtresse un peu trop affectueuse avec son chien, un chat qui ne sait pas voler…
Un vétérinaire urgentiste déambule la nuit dans Paris et raconte son quotidien loufoque. A la rencontre d’humains égarés et de leurs animaux de compagnie, il n’a qu’une certitude: les plus souffrants n’ont ni poils ni plumes.

Avis :

Passons outre le fait que je ne savais pas l’existance du Prix littéraire 30 millions d’amis (qui est décerné depuis 2003 tout de même). Ce livre, comme l’indique bien la quatrième de couverture, prend les appels au vétérinaire pour prétexte de montrer les bobos humains. Une dame a hérité du chien de son défunt fils… alors lorsque le chien est mourrant, tout va mal, elle doit parler, raconter sa vie… et c’est le vétérinaire qui y a droit. Et pour les autres c’est pareil.
Les autres sont autant de petites nouvelles de quelques pages. Le schéma est le même: un petit blabla de l’animal lui-même, puis la visite du médecin. Médecin des animaux mais surtout des hommes. J’ai regretté deux choses dans ce livre. La première, tout à fait subjective, est le manque d’histoires avec des chats. La majorité va aux canins. Soit. La seconde, c’est l’absence d’anecdotes avec des gens avec moins de soucis. Cela m’aurait fait plaisir d’avoir une nouvelle ou deux avec des personnes vraiment à l’écoute de leur animal. Du coup on voit – encore une fois (malgré monsieur Thien qui sort du lot) – une critique négative de la nature humaine, bien qu’il existe des gens qui en vaillent la peine, à l’instar du vétérinaire ici.

En tout cas, ce fut une petite lecture plaisante en ces temps pluvieux.