Auteur : Ryû Murakami
Année : 1996
(édition française 2009)
Titre
original : Robu & Poppu (prononcez « lobou & pop’pou »)
Quatrième de couverture :
Love & Pop aborde une forme de prostitution propre au Japon, dont
Murakami avait déjà fait le sujet troublant de son film Tokyo Decadence.
Par l’intermédiaire de messageries téléphoniques, de jeunes lycéennes
acceptent des rendez-vous avec des inconnus pour pouvoir s’acheter des
produits de marque. Le roman raconte la journée d’une jeune fille qui,
désirant absolument s’offrir une topaze impériale, accepte coup sur coup
deux rendez-vous avec des hommes. Mais les rencontres ne vont pas se
passer comme elle l’avait prévu. La littérature n’a que faire des
questions de moralité, dit Murakami Ryû, qui a construit son roman à la
manière d’une œuvre d’Andy Warhol, en fondant dans la narration des
bribes de conversations, d’émissions de radio ou de télévision, des
litanies de marques, de titres de films ou des paroles de chansons à la
mode. Comme un bruit de fond faisant soudain irruption au premier plan
pour saturer le sens de ces rencontres qui ouvrent sur tous les
possibles de l’humain. Tandis qu’une violence latente se fait de plus en
plus pressante et précise.
Mon avis
:
J’avais acheté ce livre pour l’envoyer à Virginie dans le cadre du second volet du swap au long cours. J’en avais profité pour m’en prendre un exemplaire.
Au début j’ai eu peur. Ryû Murakami est une des références en terme d’auteur japonais, mais je n’ai pas du tout accroché le début du livre. J’ai d’ailleurs zappé tous (ou presque) les passages de télé et radio qui n’ont rien à voir avec l’histoire. L’histoire, elle, a mis un certain temps avant de me toucher, me parler. Je pense que c’est à partir du moment où l’on rencontre Captain Eo.
Ce livre raconte une réalité que l’on retrouve au Japon (et dans d’autres pays bien sûr, mais de manière plus fréquente) où les jeunes filles (collégiennes et lycéennes en majorité) vendent leur présence à des hommes (cela peut prendre toutes les formes possibles: boire un verre, aller à la plage, papoter, se prostituer…) pour pouvoir s’acheter des produits de luxe. Certains hommes utilisent ces « services » car ils sont trop asociaux pour se trouver une copine. D’autres, plus dangereux, le font pour « punir » les filles de faire ce qu’elles font. Ils les insultent par exemple.
En général ce livre est bien pour découvrir ce phénomène de société, mais je n’ai pas éprouvé plus de plaisir que ça à la lecture.
Isleene >> Avec plaisir c’est moi qui te remercie d’apprécier ma critique ^^
Je ne me sens pas très attirée, je ne vais pas le retenir pour le challenge de Choco.
Le thème semble intéressant mais j’ai peur que le traitement ne me convienne pas… pour le moment je ne le retiens pas mais je changerais peut-être d’avis !
PAREIL
J’ai lu cette semaine du même auteur « Kyoko », et j’ai eu la même impression mitigée, donc je pense que l’on peut dire « passez votre chemin »…
Aifelle >> Il y a d’autres romans japonais meilleurs que celui-ci.
Sandy >> On verra alors Hélène >> Cet auteur ne nous parle pas on dirait. Je vais en essaye d’autres !
Il me tentait bien mais ton avis me refroidi un peu là !
Tiens en voilà un qui me tente bien. J’aime beaucoup la littérature japonaise même s’il est vrai que je l’ai beaucoup mise de côté ces derniers temps….. Et je trouve la couverture très jolie en plus.
J’hésite à lire ce livre…vu ton avis, je ne suis pas convaincue!
Dommage qu’il ne t’ais pas plus car je trouve que c’est un bon roman, beaucoup plus accessible que ses précédents.
Perso, je le conseille aux challengeuses !
J’espère que tes prochaines lectures te plairont un peu plus !
J’ai un roman de cet auteur dans ma PAL : Les bébés de la consigne automatique. Mais pas encore lu. C’est un auteur à la réputation sulfureuse.
Un p’tit tag par là http://delphinesbooks.blogspot.com/2010/07/tag-je-blogue-tu-blogues-nous-bloguons.html
De cet auteur je n’ai lu que Les bébés de la consigne automatique qui était assez trash.
J’aime beaucoup cet auteur qui a le chic pour toujours écrire sur des facettes assez spéciales de la société japonaise. En revanche je ne connaissais pas ce titre, mais ton article m’a vraiment donné envie de le lire. Merci
C’est un phénomène que je connais à travers les dramas et films japonais.
j’ai bien envie de le lire du coup.
Je remarque que tu n’es pas la première personne que je croise à avoir rencontré le même problème. Je suis heureuse de ne pas l’avoir acheté !