Auteur : Voltaire
Année : 1765 (je crois)
Langue : Français
Éditeur : Folio 2€
113 pages
Quatrième de couverture :
Abbeville, 1765. Le chevalier de La Barre est accusé d’avoir profané une
statue du Christ. Victime d’un règlement de comptes, condamné sans
preuves et au mépris de la loi, le jeune homme est torturé, décapité et
brûlé avec, entre les mains, un livre interdit, le Dictionnaire
philosophique d’un certain Voltaire… Directement mis en cause dans
cette affaire, Voltaire s’insurge et utilise sa meilleure arme pour
dénoncer l’injustice : sa plume.
Avis :
Ce livre est un extrait de L’affaire Calas et autres affaires, contenant L’affaire Lully et L’affaire du Chevalier de La Barre. Voltaire y dénonce une barbarie sans pareille menée par un homme jaloux. Ce dernier réussi à obtenir des témoignages datant de plus d’un an comme quoi le prévenu a chanté des chansons non catholiques. Des juges corrompus et une haine à effet boule de neige; le jeune homme méritant tout au plus 3 mois d’incarcération se voit attribué la peine de mort précédée de séances de torture….
Dans différentes lettres écrites à de plus ou moins hauts dignitaires, Voltaire dénonce le système judiciaire de l’époque. J’ai apprécié ce texte sans plus malgré le côté instructif de la [pseudo] justice du 17ième siècle en France.
je passe pour ce titre.
néanmoins, merci pour ta participation au challenge
Instructif mais sans plus : 1 coeur seulement.
Anne Sophie >> De rien ! J’ai été bien déçue par Voltaire…
Morgouille >> J’ai flashé sur la couverture également Alex >> Instructif oui, mais trop révolutionnaire à mon goût.
ça ne donne pas vraiment envie!
A propos du Cier de La Barre
Malheureusement, Mesdames et Messieurs, tout cela est faux. Depuis deux cents ans se propage une version trafiquée des faits, trafiquée comme tout ce qu’à fait Voltaire. Les tenants de la sois-disant pensée libre n’aime pas la Vérité, surtout lorsqu’elle s’oppose à leurs mythes. Non, Voltaire n’aimait pas les Callas, il les a traité de chiens. Il s’est montré raciste. Il détestait le peuple. Il ne cherchait qu’à servir ses idées, et il a réussi puisque deux siècles plus tard sa version est la seule qui se retrouve dans les 50 premiers articles de Google!
Pour ceux qui ne se contentent pas de penser comme tout le monde – en se croyant libre – voici une des études sérieuses, assez difficile à trouve car TOUT LE MONDE fait un copier-coller de la version officielle voltairienne sans esprit critique : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1922_num_8_38_2220_t1_0058_0000_2.
Ca alors! Voltaire polémiquait quand il n’y avait pas de danger. L’Eglise a défendu La Barre. Les raisons ne sont pas celles affichées. C’est très complexe. Mais alors, ce n’est pas ce qu’on dit? Les tenant du laïcisme et de la Liberté-contre-Dieu se nourriraient de mythes, de mensonges?? On va pouvoir commencer à penser vraiment.
PS ce n’est pas le 17è mais le 18è siècle, ce qui nous instruit sur la pseudo-instruction du 21è
Voltaire selon sa Correspondance
(Pour aller dans le sens du précédent commentaire…)
Bonjour,
L’intérêt que vous portez à Voltaire m’incite à vous indiquer ceci :
Il y a deux ans une lecture attentive de sa Correspondance (treize volumes à la Pléiade) m’a conduit à publier un livre dont le contenu ne cesse de me surprendre, dans la mesure où la mise en relation de 1500 extraits environ de cette même Correspondance et des événements historiques sous-jacents ne paraît pas pouvoir laisser place au moindre doute sur le caractère délibérément faussé de l’image qui nous a été donnée de ce personnage. Je souhaiterais vivement que vous puissiez partager mon extrême surprise en consultant, si vous le voulez bien, la rubrique « livres » du site : http://www.cunypetitdemange.sitew.com
Tout à la fin de cette rubrique, là où apparaît une reproduction de la couverture de « Voltaire – L’or au prix du sang », un clic sur le mot « Voltaire » (à gauche, en bleu) vous permet d’accéder aux quarante premières pages du livre lui-même.
Cette façon quelque peu abrupte de venir vers vous ne fait sans doute que rendre compte de mon propre désarroi, car, si je ne me trompe pas, un énorme travail de réinterprétation reste à faire, et non sans conséquences diverses…
Très cordialement à vous,
Michel J. Cuny