Auteur : Greg Olear
Année : 2009 (2011 pour la version française)
Langue : Français
Éditeur : Gallmeister
300 pages
Titre original : Totally Killer
Quatrième de couverture :
New York, 1991. La belle et ambitieuse Taylor Schmidt, fraîchement diplômée d’une Université du Missouri, débarque dans la Grosse Pomme à la recherche d’un job et du grand amour. Crise économique oblige, elle erre de bureau de placement en bureau de placement, jusqu’à ce qu’une mystérieuse agence lui propose « le job pour lequel on tuerait ». Deux jours plus tard, Taylor se retrouve jeune éditrice d’une maison d’édition new-yorkaise et découvre avec effroi le prix à payer : elle va effectivement devoir assassiner quelqu »un.
Avis :
Avant même de commencer à écrire ce billet je sens que je vais avoir du mal à faire passer ce que j’ai ressenti lors de la lecture de ce livre. Cela fait déjà plusieurs semaines que je l’ai lu mais son souvenir est toujours intact. Taylor Schmidt entre dans la vie de notre narrateur Todd en tant que colocataire. Taylor est très belle et fait tourner toutes les têtes. Or cela n’est pas pratique lorsqu’elle cherche du travail puisque certains employeurs lui font perdre son temps à la faire venir en entretien… juste pour la reluquer. Elle en a marre ! De plus, il est très difficile de trouver du travail à New York à cette époque (1992). Fort heureusement elle tombe sur une enveloppe dans sa boîte aux lettres sur l’agence Quid Pro Quo. Intriguée, elle s’y rend et rencontre le bel, l’élégant, le charismatique, que dis-je… l’Apolon! Asher Krug. Puis elle trouve [très] facilement du travail, mais… quelque chose l’intrigue. Quelque chose n’est pas net.
Ce roman est le premier de Greg Olear et est vraiment très bien. Autant les personnages sont plus complexes que « la fille superbe et superficielle » (elle n’est d’ailleurs pas ce dernier qualificatif) et que « le colocataire amoureux transit ». L’action est assez dérangeante car on ne peut s’empêcher de penser à une possible réalité de l’existence d’une telle entreprise. Fort heureusement, les membres de cette entreprise sont tous charismatiques et professionnels. Alors qu’ils font des choses pas très nettes, ils sont décrits tels que le lecteur les apprécie, tout en les craignant.
J’ai beaucoup aimé la tournure qu’a pris la fin de l’histoire racontée par le narrateur. Je ne m’y attendais pas, même si elle est logique tant les personnages sont poussés dans leurs derniers retranchements. J’aime être agréablement surprise par une fin !
Le prochain roman de Greg Olear, Fathermucker (contrepeterie de Motherfucker), sort aux Etats-Unis en octobre 2011 et sera d’un tout autre sujet. Un père de famille qui va s’occuper tout seul de ses enfants pendant une journée. Il me tarde !
Cryssilda >> Bien oui j’ai beaucoup aimé et été surprise par le dénouement. Je m’attendais plus à quelque chose genre happy ending (bon d’accord… pas avec les petits papillons et les fleurs roses, quand même).
ça a l’air original et on sent que tu as bien aimé.
Le sujet me tente !
gallmeister, who else?
Naolou >> Il est très bon ce livre, et en plus il s’agit d’un premier roman Juliette >>
Que de billets sur ce roman, et pas un seul de négatif, je crois…
Le sujet a effectivement l’air bien alléchant, au contraire de la couverture qui n’incite pas à s’approcher du livre
Je n’ai pas lu ton billet, car je suis en train de lire le bouquin. Je reviendrai quand je l’aurai fini, bientôt !
J’ai eu un peu de mal au début, et puis après, tout s’enchaîne formidablement bien.
Ah tu as aimé le dénouement toi? moi j’ai trouvé ça trop facile… aucune surprise de ma part, alors que j’aurais aimé être surprise!
Sinon j’ai adoré aussi !