Auteur : Reed Farrel Coleman
Année : 2011
Langue : Français
Éditeur : Phébus
253 pages
Quatrième de couverture :
Fin des années 80 dans un quartier imaginaire de New York nommé «Soul Patch». Moe Prager, ancien flic reconverti dans le commerce de spiritueux, s’apprête à ouvrir, avec son frère Aaron, sa troisième cave à vin.
Le soir de l’inauguration, Larry McDonald, un ancien collègue devenu chef des détectives à la police de New York, lui remet un mystérieux enregistrement. Celui-ci renferme la déposition d’une petite frappe qui balance le nom d’un ancien caïd de la drogue assassiné trente ans plus tôt.
Débute alors pour Moe Prager, en proie à l’ennui et à un mariage qui se délite, une sombre affaire qui va réveiller le passé…
Avis :
Moe Prager est un ancien flic qui a été forcé de partir en retraite anticipée à cause d’une blessure au genou. Malgré l’investissement qu’il fait dans le rêve de son frère Aaron – ouvrir des boutiques de vins – il continue de mener des enquêtes afin d’aider d’anciens collègues et amis. Policier un jour, policier toujours, il a cela dans le sang. Les enquêtes sont sa vie.
Lors de la soirée d’inauguration de la troisième boutique, son ami Larry lui remet un étrange enregistrement et le supplie de l’aider. Quelques jours plus tard, une suite d’évènements forcent Moe à rouvrir un vieux dossier et plonge dans le passé… un passé qui, même s’il date de trente ans, n’est tout de même pas si loin.
Ce roman a l’avantage de ne pas partir en longueurs inutiles. Les actions s’enchainent parfaitement entre présent et souvenirs.
Les personnages principaux sont peu nombreux et ont tous leur importance. Il est plaisant de lire le respect qu’il y a entre eux, entre « les vieux de la vieille » comme on dit. En effet, ils se connaissent de longue date, donc même si certains ont leur caractère, les autres les respectent et les prennent comme il faut pour un travail commun possible. La communication y est très importante, les égos souvent mis de côté.
Ce roman n’a pas le désavantage que présentent souvent les policiers sur les affaires classées car les personnages secondaires ne sont pas encombrants… et c’est très bien ! Ils apparaissent quand c’est leur tour, le lecteur reçoit le minimum d’information nécessaire sur eux, de quoi comprendre leur implication, et on n’en parle plus.
Il s’agit-là d’un bon policier mais il n’y a rien qui lui donne quelque chose en plus par rapport à d’autres. Malgré cela, il possède une profondeur qui rend sa lecture entrainante.
« Il y a des choses qui exigent qu’on se les rappelle. » p.141
Une histoire classique finalement. Tu n’es pas assez enthousiaste pour que je le note.
mango >> Tu as tout à fait raison sur ce point, c’est pourquoi sa lecture est agréable !
Manu >> Il y en a d’autres à lire avant, certes, mais c’est tout de même un bon moment à passer en compagnie de ce livre.
Anne >> Je pense que c’est un livre sympa à lire quand on a une petite panne (grâce aux non-longueurs) ou que l’on sort d’un livre tellement bien qu’on ne sait pas quoi lire ensuite.