***** Lecture sympathique
Quatrième de couverture :
1915-1916 : pendant ces deux années de guerre, Eugénie écrit à son mari Jean, envoyé sur le front.
Paysanne, épouse et mère de trois enfants, elle lui raconte, au jour le jour, les travaux de la ferme, la vie au village, ses peurs, ses doutes mais aussi ses espoirs.
Dans une trentaine de lettres pleines d’amour, empreintes de réalisme et d’émotion, Eugénie et ses proches nous livrent un tableau saisissant du quotidien, celui des femmes restées à l’arrière et devant assumer seules la survie de leur famille.
Ces lettres retrouvées par hasard sont un condensé de petites histoires dans la grande Histoire, celles de ces millions de femmes à qui cet ouvrage veut rendre hommage pour une leçon de courage, de persévérance et d’amour…
Avis :
Lettres d’Eugénie à Jean, Poilu du Béarn (1915-1916)
Lorsque j’ai vu ce livre je n’ai pas hésité : une série de lettres envoyées à un soldat durant la première guerre mondiale. Autant j’ai beaucoup lu sur la seconde guerre, autant sur la première je ne connais pas grand chose d’autre que ce que j’ai pu apprendre en cours d’histoire. De plus, [re]découvrir l’histoire par la petite porte est quelque chose que j’aime beaucoup car en général la censure ou le politiquement correct n’est pas passé par là.
Donc ici nous avons une série de lettres reçues par Jean. Des lettres essentiellement de la part de sa femme, mais aussi d’autres membres de sa famille. Je précise que ce sont de véritables lettres retrouvées par l’auteur Eric Mouras. Jean et Eugénie étant de sa famille.
A la lecture de ces lettres, j’ai l’impression que les familles n’étaient pas vraiment au courant de ce qu’il se passait au front. Lorsque je lis au début qu’Eugénie dit à son mari « vivement que tu reviennes pour nous aider et travailler », je me dis que la population, en début de guerre, n’avait pas conscience de la gravité des événements. Cela dit, il n’y avait pas beaucoup de moyens de communication à l’époque.
Les lettres se ressemblent assez, on prend des nouvelles, on en donne, au sujet de la santé et du travail à la ferme, des gens du village. Cela dit c’est bien normal car il ne s’agit pas d’une correspondance de loisir.
J’ai beaucoup aimé lire ces lettres où l’on voit des personnes aimantes s’écrire plusieurs fois par semaine. Il aurait manqué les lettres que Jean a répondu, mais ça donne son charme au livre.
En résumé, ces lettres permettent, comme je l’ai dit plus haut, de découvrir un pan de l’histoire par une voie non officielle. Une voie nous permettant de mieux nous rendre compte, nous simples civils, de ce qu’ont vraiment vécu les gens durant la guerre, car ces gens, c’est nous.
Livre lu dans le cadre d’un partenariat grace à la placteforme SimPlement.
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