***** Très bonne lecture
J’avais noté ce livre l’an dernier avant qu’il soit encensé par la presse et qu’il gagne des prix littéraires. Et comme très souvent, je ne l’ai lu que tardivement, cet été. Mieux vaut tard que jamais comme on dit ! Mais ça me donne l’impression d’arriver après la bataille 😀
Dans La vraie vie, on suit la narratrice, son petit frère Gilles, sa mère transparente et soumise, et son père dominateur. La vie des deux enfants est bousculée à jamais à cause d’un évènement traumatisant. La narratrice décide alors de tout faire pour revenir en arrière.
Dans cette histoire, on retrouve toute la fougue de l’enfance alors que les limites entre le possible et l’impossible ne sont pas encore bien définies. On retrouve aussi la vie de tension qui règne à cause de ce père brutal et colérique. On ressent son pouvoir et on veut combattre. Mais comment ?
Ce roman est le tout premier d’Adeline Dieudonné… quel talent ! Les actions et les émotions des personnages sont décrits à la perfection. On ressent de la joie, de la haine, de la tristesse, de la révolte… Je me suis sentie très impliquée dans cette lecture, je n’ai pas été que lectrice, c’est ce qui a donné à ce livre une toute autre dimension.
Il y a des gens qu’il ne faut pas approcher. Vous apprendrez ça. Il y a des gens qui vont vous assombrir le ciel, qui vont vous voler la joie, qui vont s’assoir sur vos épaules pour vous empêcher de voler. Ceux-là, vous les laissez loin de vous.
Des mains de géant. Des mails qui auraient pu décapiter un poussin comme on décapsule une bouteille de Coca.
La vraie vie, Adeline Dieudonné, L’Iconoclaste, 2018
Je l’aavis lu parce que tout le monde l’avait adoré, mais cela n’a pas été un coup de coeur pour moi.
J’ai eu le même cas avec A la ligne de Joseph Ponthus. Tout le monde criait au chef-d’oeuvre, et quand je l’ai lu je me suis dit « tout ça pour ça ? ». Il est très bien oui, mais vu comment il étant encensé je m’attendais à autre chose.