***** Très bonne lecture
Suzanne, rescapée du camp de concentration pour femmes de Ravensbrück en tant que prisonnière politique, raconte son histoire dans des classes de lycéens. La question inattendue d’une jeune fille la fait se questionner sur la structure de son récit. Nous partons alors dans une histoire qui s’est déroulée dans ce camp, l’histoire de Mila.
J’ai eu un peu de mal au début de ma lecture par rapport au style haché de l’auteure. Fort heureusement, je m’y suis habituée. Nous suivons la vie de Mila sans aucun tabou. Rien n’est épargné au lecteur quant à la vie au camp. J’ai trouvé que cette lecture offrait une expérience physique. J’ai ressenti le froid, le souffle chaud dans le dos, même les odeurs. J’ai mis assez longtemps à lire ce livre car j’ai ressenti une espèce d’embourbement ; mais c’est grâce à cet embourbement que j’ai pu avoir une idée de ce que vivait Mila.
J’ai été contente et surprise (je ne sais pas pourquoi) par la résistance qu’ont montré toutes ces femmes. Toutes les astuces qu’elles ont trouvé pour leur survie et pour ne pas faciliter la tâche aux Allemands.
Je m’étais étonnée de ça dans Nous étions des géants, ici j’ai à nouveau ressenti la difficulté de la fin de la guerre pour les prisonniers.
En résumé, ce livre est à lire car il nous donne une idée physique de la vie aux camps. On y voit des femmes qui survivent en montrant de réelles forces de caractère.
Ce livre a été lu en lecture commune avec Lilie du blog Les Miss Chocolatine bouquinent 🙂
Kinderzimmer, Valentine Goby, Actes Sud, 2013
Oh je suis contente de lire ta chronique… c’est un livre dont j’avais noté le titre il y a belle lurette mais il est toujours resté dans ma liste d’envies. Il serait peut-être temps que je mette la main dessus 🙂
Haha oui ! cela dit je le trouve assez difficile à lire comparé à d’autres. Par exemple, le livre dont je parle dans ma chronique Nous étions des géants, est très intéressant et beaucoup plus accessible à mon sens. Cela dit ce n’est pas la même histoire car pas la même « expérience » des camps (si je peux m’exprimer ainsi). en tout cas c’est une lecture que je ne regrette pas.. Je me demande quand même comment au XXième siècle quelque chose comme ça a pu arriver.
Une lecture qui reste longtemps en mémoire;
Ma chronique arrivera la semaine prochaine et j’attends qu’on en parle de vive voix mais j’ai pas mal de points communs avec toi dans le ressenti 😉 Merci de m’avoir fait sortir ce livre de ma PAL, depuis le temps qu’il y dormait….
Il me tarde de lire ta chronique alors 🙂