Le noir entre les étoiles – Stefan Merrill Block

***** ça passe

Suite à une tuerie dans son lycée, Oliver est plongé dans le coma depuis maintenant dix ans. Chaque jour sa mère lui rend visite, pleine d’espoirs de réveil mais refusant tout nouvel examen de peur d’avoir une mauvaise nouvelle. Son frère Charlie est parti à New York, ne supportant plus l’ambiance dans sa région natale. Son père, artiste raté dépressif chronique reste dans sa bulle. Mais voilà qu’un examen complémentaire est effectué et l’espoir renaît.

Ce livre aborde plusieurs sujets assez lourds et éthiquement compliqués : le coma, l’euthanasie, l’acharnement thérapeutique, les tueries dans les écoles… Je m’attendais à un livre plein d’émotions diverses avec des personnages livrant bataille.

Malheureusement j’ai trouvé le style très lourd, ce n’est qu’au bout d’environ 230 pages que j’ai commencé à accrocher (et 250 pages c’est un peu long). En fait il m’a manqué du dynamisme en début de livre. L’auteur est directement parti sur de l’introspection. Alors oui il est émouvant et peut être prenant, mais un peu de dynamisme en début de livre aurait mieux fait passer cette introspection. Je trouve qu’il m’a manqué un petit décollage en début de roman pour ensuite pouvoir me plonger dans les méandres des pensées de chacun des personnages. En parlant des personnages, aucun ne m’a été sympathique ou ne m’a touchée (sauf peut-être Charlie de temps en temps). Je trouve qu’ils n’ont pas évolué au fil de l’histoire, chacun se cantonnant au même rôle du début à la fin.

Cela dit, lors de ma lecture j’ai tout de même été prise par l’histoire, voulant en connaître le dénouement.

Peut-être n’était-ce pas le bon moment pour moi pour lire ce livre car je sais que beaucoup ont apprécié voire adoré. Il en faut pour tous les goûts !

Je remercie chaleureusement les éditions Albin Michel Terres d’Amérique ainsi que Léa du Picabo River Book Club pour ce partenariat.

Le noir entre les étoiles, Stefan Merrill Block, Albin Michel, 2018 (2020 pour l’édition française)