***** Livre sympathique
Quatrième de couverture :
La flûtiste renommée Albane de Morange a tout pour être heureuse : un homme qui l’aime et qui partage sa passion, un appartement chic à Paris, une vie réglée comme du papier à musique. Si elle n’a pas d’enfant, c’est pour une raison bien précise : cette raison même qui fait qu’elle a rompu avec la famille de Morange il y a plusieurs années.Le jour où, en plein concert, la musicienne frôle la mort, son monde intérieur est bouleversé. Albane éprouve le besoin de renouer les liens, et surtout de régler ses comptes avec les acteurs de ce passé douloureux qu’elle n’a jamais eu le courage d’affronter. Après deux thrillers, Frédérique Hoy signe ici un troisième roman, moins dur mais non dénué de noirceur : un drame original et émouvant.
Avis :
Je ressors de ma lecture assez mitigée. Tout d’abord l’histoire. Une histoire partagée entre présent et passé, laissant au lecteur le plaisir de connaître le passé d’Albane, son enfance, son adolescence, sa vie d’adulte. Parallèlement, on avance dans le présent. Suite à son accident, elle renoue avec sa famille grâce son amnésie. Or voilà, à cause de cette amnésie (on pourrait même dire grâce à cette amnésie), des secrets de famille bien enfouis ressurgissent. Albane part à la quête de la vérité, de celle qui lui manque, qui lui a toujours manqué et qui a régi sa vie durant toutes ces années.
Je suis fan des histoires avec des secrets de famille. Cependant, ici je trouve que ce n’est exploité qu’à moitié. Le sujet principal est important, révoltant, touchant. Cependant, les personnages n’ont pas été assez introduits, assez poussés, pour que je puisse m’engager émotionnellement. Je n’ai ni vibré ni tremblé avec eux, et c’est bien dommage. C’est dommage car cette histoire est riche en rebondissements, ce qui n’est pas pour me déplaire ! Ces rebondissements sont logiques et maîtrisés par l’auteure. Je suis certaine que si j’avais eu un peu plus d’informations sur les personnages, sur les parents, sur les soeurs, et même sur Albane ! J’aurais adoré ce livre.
Enfin, Frédérique Hoy a une écriture agréable, très douce, et m’a même fait découvrir quelques mots (et j’adore découvrir de nouveaux mots!).
Un petit bémol cependant au niveau de la chronologie : Albane, en 1974, parle de la chanson d’Anne Sylvestre J’ai froid aux doigts, qu’on lui chantait plus jeune (donc avant 1974). Or cette chanson est sortie en 1982.
Quand la blessure ne nous tue pas, son souvenir revient finir le travail.
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