***** Coup de cœur !
Quatrième de couverture :
« L’art a une tendance naturelle à privilégier l’extraordinaire. »
Avis :
Ca y est j’ai enfin lu la version d’Amélie Nothomb du conte Riquet à la houppe. J’ai passé un très bon moment de lecture. Le style de l’auteur qui me ravit est toujours présent, et l’histoire est très sympathique.
Amélie Nothomb, je l’ai entendu et vu dans différentes apparitions télévisées et radiophoniques, trouve anormal que dans les histoires telles La belle et la bête, la belle, une fois amoureuse de la bête, voit cette dernière transformée en magnifique prince. Mais… elle est tombée amoureuse du monstre, elle a le droit de garder son monstre ! Elle a été flouée ! J’ai beaucoup aimé cette analyse.
Ici, Déodat et Trémière, tous deux en marge pour différentes raisons liées à la beauté, nous prouvent que rien n’est fatalité. Nous ne devons pas laisser notre laideur ou notre beauté régir ce que nous sommes. Nous n’y pouvons rien, faisons donc avec en l’acceptant et en travaillant sur autre chose. Une belle leçon de vie, une belle histoire d’amour.
Riquet à la houppe, Amélie Nothomb, Albin Michel, 2016
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