***** Très bonne lecture
Quatrième de couverture :
Fuyant sa Californie natale, bourse en poche, Richard doit son entrée à l’université de Hampden, dans le Vermont, à son opportunisme bien plus qu’à son talent. Prêt à tout pour arriver haut, et vite, le voilà introduit dans la classe du professeur Julian, vouée à l’étude des Anciens, grecs et latins. Bastion de savoir et de snobisme, la petite communauté vit en vase clos, avec deux mots d’ordre : discipline et secret.
Très vite, Richard devine sous le vernis des apparences une tache indélébile, du rouge le plus sombre. Tout ici n’est que vice, secret, trahison, manipulation…
Avis :
Je sors quelques instants de mon hermitage pour vous parler de ce livre que j’ai terminé ce matin. Donna Tartt, je ne connaissais pas, même de nom ; j’ai choisi ce livre par son titre et sa couverture. La quatrième de couverture n’a fait qu’accentuer ma curiosité: une histoire bizarre dans une université, des secrets, une petite communauté en vase clos… il en faut moins pour me titiller.
Il y a très peu de personnages dans ce roman. Les 5 principaux, le professeur Julian… et les autres sont anecdotiques et ne sont présents que par nécessité. Ce roman va être difficile à oublier car son atmosphère est spéciale, pesante mais agréable à la fois. J’aime le sujet de la classe élitiste, ses membres qui se parlent en grec ancien (ou en latin) pour se dire des secrets en présence d’inconnus… Cependant il y a bien 200 pages de trop, car même si j’ai adoré l’histoire, par moment c’est d’une lenteur…
En résumé, c’est un livre que je conseillerai à un lecteur aguerri, mais pas à un lecteur occasionnel car la lenteur de certains passages pourrait décourager… et pourtant quelle histoire ! Rien que pour l’atmosphère présente je lirai d’autres livres de Donna Tartt.
Le maître des illusions, Donna Tartt, Pocket, 1992 (1993 pour l’édition française)
Sûrement avec ce titre que je découvrirai un jour cette auteure !
J’espère que l’histoire te laissera un bon souvenir, comme pour moi
Je le lirai en lecteur aguerri
Pour l’histoire qui t’a passionné, je note.
ah, ça fait plaisir de te revoir sur la blogosphère, ça faisait longtemps!
j’ai beaucoup aimé ce roman, qui, pour moi est son meilleur (elle publie tous les 10 ans, et son dernier, Le Chardonneret est paru il y a quelques mois)
Je pense que c’est mon roman préféré à vie. Je l’ai lu en 1992-1993 je pense… et il m’a fait un effet fou. Je le sais par coeur. Du coup, je n’ose plus le relire de peur de moins l’aimer maintenant que je suis grande.
Pareil que Karine, mon roman culte, relu de nombreuses fois à l’adolescence ! Je n’ose pas le relire non plus. J’ai le dernier de l’auteur dans ma PAL mais ses autres romans n’égalent pas celui-ci !
Il faut vraiment que je le lise .. il doit être dans ma bibliothèque depuis .. 15 ou 20 ans .. mais en ce moment j’ai de la peine avec les pavés.
Je suis passée à côté, aucun personnage ne m’a touchée.