En attendant Godot – Samuel Beckett

***** Livre sympathique

Quatrième de couverture (il n’y en a pas, donc je la créé) :

Vladimir et Estragon se retrouvent à la tombée de la nuit et attendent Godot.

Avis :

J’ai découvert Beckett il y a deux ans lorsque, pour le cours de la tragédie en littérature, j’ai du lire Fin de partie. Je me suis dit que quitte à avoir lu Beckett, autant lire son oeuvre la plus connue (surtout que le livre ne dépasse pas les 120 pages). Car oui, dès que j’ai eu l’occasion de mentionner le nom de l’auteur, on me parlait d’En attendant Godot. Je suis donc allée l’attendre, ce fameux Godot !

Cette pièce de théâtre est composée de deux actes. Sans vous dévoiler ce qu’il s’y passe, je peux vous dire que j’ai eu du mal à entrer dans le premier. En fait j’ai beaucoup de mal à entrer dans un contexte miséreux en lecture (miséreux dans le sens où nos personnages ici sont des vagabonds et que certaines descriptions sont très peu flatteuses). Par contre, même si la lecture de cet acte a été fastidieuse, j’ai eu beaucoup de plaisir a posteriori de l’avoir lu (une fois que l’histoire a fait son bout de chemin dans ma tête). Une fois bien entrée dans l’histoire, j’ai adoré le second acte qui se trouve être de la même veine que le premier.

Le style en lui-même est compliqué à négocier lorsque l’on n’en a pas l’habitude. Il s’agit d’une tragédie, comme je l’ai annoncé plus haut, mais pas n’importe quel type de tragédie… de la tragédie absurde. Et dans En attendant Godot, de l’absurde en veux-tu en voilà. On est très loin des tragédies antique et classiques dont on a beaucoup plus l’habitude.

Cette lecture fait partie de plusieurs challenges : Thursday Next et En 2014 je lis du théâtre.