La nostalgie heureuse – Amélie Nothomb

***** Coup de cœur ! 

Quatrième de couverture :

« Tout ce que l’on aime devient une fiction. »

Avis :

Premier livre de la rentrée littéraire de septembre que je lis cette année, voici Amélie Nothomb, auteur incontournable dont j’aime le style à défaut d’aimer toutes les histoires racontées. D’Amélie Nothomb j’apprécie surtout les récits autobiographiques puisqu’elle retranscrit admirablement ses ressentis et états d’âmes de manière à ce que j’arrive à me les représenter.

Mais commençons au commencement. La couverture.

Cela devient une habitude, l’auteure est présente sur la couverture de son livre et, grand changement… elle sourit ! En adéquation avec le titre ou bien avec son état d’esprit après avoir compris et mis en pratique la nostalgie heureuse, natsukashi, typiquement japonaise ? En tout cas, cela change des grimaces ou airs indifférents présents sur les autres couvertures, et cela invite à l’ouverture du livre.

Dans ce livre, Amélie Nothomb raconte comment s’est passé son voyage au Japon en 2012, après seize années sans y avoir mis les pieds. Un reportage a été tourné lors de ce voyage, il en était d’ailleurs la raison. Ce reportage, je l’avais vu lorsqu’il était passé sur France 5 à l’époque, et j’ai compris qu’il s’agissait de lui dès les premières phrases du livre.

Ce qui est intéressant dans cette histoire est, je pense, qu’il est un complément du-dit reportage. On y voit l’envers du décors, les coulisses ! Pour toute personne n’ayant pas vu ce reportage, La nostalgie heureuse est un livre autobiographique comme elle sait si bien les faire. Elle en profite d’ailleurs pour taire les rumeurs concernant son éventuelle invention de sa vie au Japon (elle se trouve sur les photos de classe de son école maternelle japonaise – on voit la photo dans le reportage – et elle retrouve sa gouvernante, Nishio-san).

En bref, ce livre est avant tout pour les fans de l’auteur ou les curieux du personnage, côté autobiographique oblige. Le style n’a pas changé, par contre il est nettement plus positif que la plupart de ses autres romans. Et ça marche.