Auteur : Kyoichi Katayama
Année : 2001 (2006 pour l’édition française)
Langue : Français
Éditeur : Le Livre de Poche
216 pages
Titre original : 世界の中心で、愛をさけぶ / Sekai no Chūshin de, Ai wo Sakebu
Quatrième de couverture :
Qu’advient-il de l’amour quand l’être aimé disparaît ?
Sakutaro et Aki se rencontrent au collège dans une ville de province du Japon. Leur relation évolue de l’amitié à l’amour lorsqu’ils se retrouvent ensemble au lycée. En classe de première, Aki tombe malade. Atteinte de leucémie, elle sera emportée en quelques semaines.
Sakutaro se souvient de leur premier baiser, de leurs rendez-vous amoureux, du pèlerinage en Australie entrepris en sa mémoire. Quel sens donner à sa souffrance ? Comment pourrait-il aimer à nouveau ?
Puissant et pudique à la fois, le roman de Kyoichi Katayama est devenu au Japon un véritable phénomène de société, le plus grand best-seller de tous les temps, adapté au cinéma, et sous forme de manga.
Avis :
Ce livre, chers lecteurs, est une pépite. Déjà il est japonais. Bah oui. Ah… on me dit dans l’oreillette que ce n’est pas une raison, que je vais devoir expliciter un peu plus. Soit. Allons-y donc ! Parlons déjà de l’histoire. D’après la quatrième de couverture, rien de bien joyeux; sauf que voilà, dans ce livre il y a peu de passages où Aki est malade. En effet, le narrateur raconte sa rencontre avec elle, puis l’évolution de leur relation ainsi que celle de leurs discutions. Je ne dirai pas qu’il s’agit d’un livre joyeux, non, mais d’une histoire normale où un évènement tragique arrive. Pas de mélo ici, mais de la passion, de l’amour.
Parlons à présent du style. J’ai lu il y a peu Le maître de thé, dernier livre écrit par Yasushi Inoué, où le style était assez lourd avec beaucoup de descriptions (on est dans le souvenir et la mort, je vous le rappelle). Ici, la plume est légère et très facile à suivre. Les personnages sont normaux, sans clichés et facilement accessibles au lecteur.
En résumé, ce livre est très prenant, facile à lire, doté d’une histoire à la base triste mais belle. Une pépite je disais !
Ils en parlent aussi : Stéphie, Noukette, Kikine, Marie, Djak
Noukette >> oui, ce livre est très bien ! Même si le sujet est « sensible ». Ne pas en abuser non plus quand même !
Décidément, c’est un signe….
après ‘si même les arbres meurent » de Jeanne Benameur, ‘Retour en terre » de Jim Harrison, voici un nouveau titre qui traite du départ….
C’est un signe pour moi, qui vient de perdre mon enfant… même pas 22 ans !
Merci pour ton commentaire. Je vais commander ce roman… peut-être m’aidera-t-il à plus de compréhension….
comme elle est jolie et douce ta nouvelle déco! j’aime beaucoup!
J’ai connu ce livre, via le drama (l’as-tu vu ?). J’ai trouvé que ce dernier était plus triste que le livre… Même si ce dernier était bien, j’ai (pour une fois) préféré le film.
Karine >> Ah je ne sais pas non plus… une autre fois avec un autre livre !
Tinusia >> Oui Tinusia c’est dur, j’espère que tu arrives à tenir le coup et aller de l’avant avec les gens qui restent, tout en gardant le souvenir En ce qui concerne ce livre, il pourra te convenir je pense, il est très frais malgré ce qu’il se passe. Courage !
choupynette >> merci !!! ça fait encore un peu trop doux… je ne suis jamais contente !
Erato >> Non je n’ai pas vu ce drama. Par contre j’ai vu 1 litres of tears (ichi rittoru no namida) qui est du même style mais trèèèèèès dur car la fille a une maladie dégénératrice et lente (même si la sienne est plus rapide que les autres)
Je pense que je finirai par le lire même si le sujet m’effraie un peu.
Il est dans ma LAL depuis quelques temps déjà!
Une pépite, comme tu dis ! Le mot est tellement juste…
Lu l’été dernier, je l’avais adoré ! triste mais splendide
souvent je dis pareil « il est japonais » (genre ça suffit malgré que certains ne soient pas des perles^^)
Le titre lui-même est très beau, très évocateur….
Une très belle lecture pour moi aussi !
Un livre qui me tente bien. D’après le résumé et ton avis, ça semble se lire avec légèreté. Et le fait que ça parle d’amour malgré la disparition de l’être aimé. Miam ! J’ai lu mes 12 livres maintenant mais je pense que je le lirais peut-être plus tard.