Rosa candida – Ólafsdóttir Audur Ava

Rosa_candida

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Auteur :
Audur Ava Ólafsdóttir
Année :
2007 (2010 pour l’édition française)
Langue :
Français
Éditeur :
Zulma

333 pages
Titre original : Afleggjarinn

 

Quatrième de couverture :
Le jeune Arnljótur va quitter la maison, son frère jumeau autiste, son vieux père octogénaire, et les paysages crépusculaires de laves couvertes de lichens. Sa mère a eu un accident de voiture. Mourante dans le tas de ferraille, elle a trouvé la force de téléphoner aux siens et de donner quelques tranquilles recommandations à son fils qui aura écouté sans s’en rendre compte les dernières paroles d’une mère adorée. Un lien les unissait : le jardin et la serre où elle cultivait une variété rare de Rosa candida à huit pétales. C’est là qu’Arnljótur aura aimé Anna, une amie d’un ami, un petit bout de nuit, et l’aura mise innocemment enceinte. En route pour une ancienne roseraie du continent, avec dans ses bagages deux ou trois boutures de Rosa candida, Arnljótur part sans le savoir à la rencontre d’Anna et de sa petite fille, là-bas, dans un autre éden, oublié du monde et gardé par un moine cinéphile.

Avis :

En ce moment, avec la vague (merci l’effet de mode) de polars nordiques, je lis beaucoup de livres venant de ces pays (comprenez Suède, Norvège, Finlande, Islande…) et tous étaient jusqu’à présent des polars. Rosa candida change la donne puisqu’il s’agit tout bonnement d’un roman. Pas d’enquête, pas de meurtre et surtout, peu de personnages (ça change!); ce dernier point permet de mieux apprécier l’histoire puisque nous suivons une personne principale du début à la fin du livre. L’histoire n’est donc pas décousue.
Rosa candida est l’histoire d’un retour aux sources alors que le voyage initial aurait plutôt isolé notre héros. Cependant voilà, alors qu’il se trouve au fin fond du bout du monde, la mère de son enfant et sa fille vont faire leur apparition. Arnljotur va alors découvrir sa fille, qu’il ne connaissait alors qu’à travers sa photo et les quelques visites qu’il lui rendait chez sa mère.
J’ai trouvé ce livre très doux. Déjà par rapport à l’écriture d’Audur Ava, qui a un style bien agréable. Mais aussi grâce à l’histoire. Le héros est un passionné de botanique, en particulier des roses. Il pense énormément à sa mère avec qui il s’entendait fusionnellement bien, et se trouve en train de travailler dans la roseraie d’un village de moines, au fin fond de la montagne. Un décors et des personnages zen, permettant à Arnljotur de se concentrer sur sa passion et ses pensées.

Ce roman, vous l’avez compris, a été une très bonne surprise!

Lu dans le cadre du prix des lectrices ELLE 2011, catégorie Roman
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22 commentaires sur “Rosa candida – Ólafsdóttir Audur Ava

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  1. Petite Fleur >> Laisse-toi tenter, c’est un bon moment de lecture Endo >> Oui xD Heureusement qu’il n’y avait pas d’accent bizarre !
    Ah, mes dernières lectures t’inspirent, j’en suis contente !
    Lystig >> C’est ce que je découvre avec un plaisir certain

  2. Je viens de le recevoir mais je n’ai pas commencé par celui-là. J’ai aussi très peu lu de romans nordiques (seulement « Le mec de la tombe d’à côté » – suède – qui m’avait déçue et « Le lièvre de Vatanen (Finlande) qui était agréable). Donc j’attends avec une certaine impatience de découvrir celui-ci où j’ai lu des critiques contradictoires à son sujet.

  3. J’ai beaucoup aimé ce roman aussi, lu après une rencontre avec l’auteure. Elle déplore l’image donnée de son pays par les polars, qu’elle dit complètement fausse.

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