Auteur : Valérie Saubade
Année : 1999
Langue : Français
Éditeur : Pocket
236 pages
Quatrième de couverture :
J’ai décidé hier après-midi de tuer ma fille. A
quatre-vingts ans, cela ne va pas être facile. D’autant que je me déplace en
fauteuil roulant. « . mais cette octogénaire hémiplégique est bien
déterminée à parvenir à ses fins. Car entre mère et fille, la haine est
réciproque et implacable. Ancienne pianiste, adulée par les hommes, despotique,
Eleonore ne s’est jamais préoccupée de personne sauf d’elle-même. Terne et
aigrie, sa fille Elisabeth attend de pied ferme l’héritage. Et soigne sa mère
indigne de façon très personnelle…
Avis :
Les relations mère-fille sont parfois houleuses. Prenez une femme qui refoule en elle-même la haine qu’elle a pour sa mère. Elle la refoule car sa mère, à plus de soixante dix ans, est éclatante et ne se laisse pas faire. Maintenant imaginez ce qui peut arriver si la mère en question devient hémiplégique et que la fille en profite pour tout faire ressortir. Voilà l’histoire de ce roman. Malgré l’aspect révoltant du contexte et des actions, l’histoire fait apparaître de très sympathiques personnages. Dans ce roman, il n’y a pas d’humour trop poussé (juste assez pour faire sourir), mais de beaux, voire très beaux rebondissements.
Olivia >> Je te remercie pour cet avis très juste !
ça a l’air très étrange ; le sujet me plait
ça a l’air particulier comme sujet, je ne suis pas sûre que ça m’intéresse… ou alors il faudrait vraiment qu’il y ait beaucoup d’humour.
Oh chouette il est dans ma PAL !!!
Je le note, pour une lecture de détente, malgré le côté un peu difficile de l’histoire.
Je le note mais je n’arrive plus à suivre il y a tellement de beaux livres qui me font envie
J’ai adoré ce roman et je viens de me procurer Les petites soeurs du même auteur.
Bonjour !
Je l’ai lu et c’était un coup de coeur pour moi.
Au départ, on plaint cette pauvre vieille femme, martyrisée par sa fille. La maltraitance est d’abord cachée puis la fille indigne agit de plus en plus ouvertement. Les petites vexations au quotidien, la haine latente ou exhibée font frémir.
Valérie Saubade possède une plume alerte, qui se lit avec facilité et contentement, sans ennui ni essoufflement.
Les personnages sont bien décrits, chacun avec leurs failles, mais fort heureusement, l’auteur a réussi à ne pas tomber dans la caricature.
La narratrice, loin d’être la mère parfaite – elle a tout de même négligé ses enfants – semble recevoir la monnaie de sa pièce. Pourtant, cette absence d’attentions ne peut pas rivaliser avec les petites cruautés, les petites ignominies dont sa fille fait preuve. Souvent, j’ai eu envie de secouer cette dernière.
La fin m’a toutefois un tantinet déçue, je l’ai trouvée un peu trop rapide, j’ai beaucoup aimé la note finale, mais les quelques pages pour y parvenir m’ont semblé éludées, je suis restée avec un goût de trop peu.
Néanmoins, Happy birthday grand-mère reste un petit bijou de noirceur jubilatoire, d’humour cynique, grinçant, que je relirai avec plaisir.