Auteur : Erik Orsenna
Année : 2001
Quatrième de couverture :
Elle était là, immobile sur son lit, la petite phrase bien connue, trop connue : Je t’aime.
Trois mots maigres et pâles, si pâles. Les sept lettres ressortaient à peine sur la blancheur des draps.
Il me sembla qu’elle nous souriait, la petite phrase.
Il me sembla qu’elle nous parlait :
– Je suis un peu fatiguée. Il paraît que j’ai trop travaillé. Il faut que je me repose.
– Allons, allons, Je t’aime, lui répondit Monsieur Henri, je te connais. Depuis le temps que tu existes. Tu es solide. Quelques jours de repos et tu seras sur pieds.
Monsieur Henri était aussi bouleversé que moi.
Tout le monde dit et répète « Je t’aime ». Il faut faire attention aux mots. Ne pas les répéter à tout bout de champ. Ni les employer à tort et à travers, les uns pour les autres, en racontant des mensonges. Autrement, les mots s’usent. Et parfois, il est trop tard pour les sauver.
Mon avis :
Je place, peut être à tort, ce livre dans la même catégorie que Le théorème du perroquet de Denis Guedj et Bleu de Michel Pastoureau. Ceci grâce à son côté ludique et partage de connaissances de manière simple et efficace. De la vulgarisation. Certes ce livre est moins épais que les deux autres sus-cités, il n’en reste pas moins une œuvre nous éclairant sur certains aspects, ou encore nous donne une approche amicale et simple de ce qui était ma bête noire en cours de français. Pour ma part (aller hop, un peu de ma vie dans ce billet), j’ai eu beaucoup de mal avec la grammaire malgré mon amour pour les mots et l’orthographe. La grammaire ? Que de notions compliquées, des mots barbares… de quoi ne pas être bienvenue dans mon cerveau. Si mes professeurs avaient eu la même approche que l’auteur ou encore que Mademoiselle Laurencin, mes leçons de grammaire auraient mieux été perçues. Dans ce livre on met le doigt sur la richesse de la langue française à qui nous ne faisons pas honneur. Nous utilisons en effet très peu de mots, toujours les mêmes, des mots simples.
Il y a deux autres notions que j’ai adorées dans ce livre: la première est que les mots rares disent « Merci, merci de m’avoir prononcé. ». C’est bizarre mais cela m’a fait très plaisir de le lire. La seconde est que l’auteur prend soin des auteurs morts. Grâce à leurs textes, ces auteurs continuent d’exister à travers leurs œuvres. Qui, à part les grands monarques, sont toujours connus malgré les siècles ? Les écrivains.
En résumé, je vais continuer de découvrir l’oeuvre d’Erik Orsenna!
J’ai vraiment hésité mais après ton commentaire j’ai vraiment envie de le lire
Ce roman fut un ravissement pour moi. Je regrette juste qu’il ait épuisé la veine en continuant sur trois autres romans avec le même ressort.
Stephie >> Je suis en train de lire la suite. Elle est très bien, mais moins bien que ce livre.
Joli billet qui me donne bien envie de lire ce livre!
J’ai adoré ce livre. Tellement, tellement mignon!!
Il est dans ma PAL , après t’avoir lue j’ai envie de l’ouvrir tout de suite !!
j’ai vraiment beaucoup aimé celui ci, et autant le dernier « Et si on dansait? », par contre, je n’ai pas lu les intermédiaires, mais cela ne m’a pas gênée! je le ferai surement ^^
Lasardine ( pour ne pas la nommer ) me l’a prêté!
Il y en a un autre pas mal, parait-il, dans la même lignée, sur les participes (ma hantise !)
Je n’ai jamais rien lu de lui encore…
J’avais laissé la lecture de ce livre au bout de quelques pages, et ton commentaire me donne envie de le relire…quand j’aurai ouvert le bon carton (Déménagement)
J’ai vraiment hésité mais après ton commentaire j’ai vraiment envie de le lire
J’ai adoré ce roman…mais moins accroché avec la suite.
Bien
J’ai bien aimé ce livre il est très pacionent il se porte plutôt sur la grammaire très simple à lire . Très bien pour ce qui n’aime pas la grammaire car il donne envie d’aimer la grammaire.
Salut
j’ai beaucoup aimé ce livre; j’avais trouvé le récit tout doux.
J’ai adoré ce roman, très poétique. Tout comme toi, j’étais très mauvaise en grammaire quand j’étais petite et je détestais ça…