Auteur :
Laurent Seksik
Année :
2010
Quatrième de couverture:
Le 22 février 1942, exilé à Pétropolis, Stefan Zweig met fin à ses jours
avec sa femme, Lotte. Le geste désespéré du grand humaniste n’a cessé,
depuis, de fasciner et d’émouvoir. Mêlant le réel et la fiction, ce
roman restitue les six derniers mois d’une vie, de la nostalgie des
fastes de Vienne à l’appel des ténèbres. Après la fuite d’Autriche,
après l’Angleterre et les Etats-Unis, le couple croit fouler au Brésil
une terre d’avenir. Mais l’épouvante de la guerre emportera les deux
êtres dans la tourmente – Lotte, éprise jusqu’au sacrifice ultime, et
Zweig, inconsolable témoin, vagabond de l’absolu.
Mon avis :
Il me tardait de lire ce livre car je connais quelques textes de Stefan Zweig donc il ne m’est pas totalement inconnu. Au cours de ce roman (qui est biographique et un peu romancé), j’ai découvert un homme perdu, ne croyant plus en l’humanité, ni en plus rien du tout d’ailleurs. Au cours de son exil (être autrichien juif au temps d’Hitler n’était pas facile à vivre), il est allé en Angleterre, puis aux Etats-Unis d’Amérique pour enfin échouer au Brésil. Alors qu’il est reconnu pour son aide précieuse pour obtenir toute sorte de documents, Stefan Zweig s’enfonce de plus en plus dans sa tête alors qu’il voit ses amis partir un à un.
Aux côtés de Stefan, il y a Lotte. Cette femme a une tendance hors norme à positiver et c’est ce qui lui permet de tenir le coup en ces temps difficiles. Stefan, lui, a plus de mal. Il refuse même de parler de l’avenir. Il vivait avec ses démons, son passé, car ce sont les choses qu’il sait sûres et inoffensives. « Il s’était mis à craindre la présence
des vivants, il préférait la compagnie des spectres. » (p.57)
Lotte m’a fait très mal au cœur. Elle se bat contre l’image de l’ex-femme qui est tout pour son mari. Celle qui a vécu les années heureuses et de gloire de l’écrivain. A la fin aussi elle me fait de la peine, mais je ne dirai rien pour ne pas spolier la fin ^^.
Ce livre est constitué de 6 chapitres: un par mois précédent sa mort. Durant tout le livre il y a des références aux œuvres de Stefan Zweig. J’ai mieux compris certains livres, certaines scènes… qui sont dû à son état d’esprit général.
« Est-on encore un écrivain quand on n’est plus lu dans sa langue? Est-on encore en vie lorsqu’on n’écrit plus de son vivant ? » (p.23)
Lu dans le cadre du prix des
lectrices ELLE 2011, catégorie Roman.
Liza_lou >> Encore faut-il qu’il batte les deux autres au niveau des notes
C’est un livre qui me tente également beaucoup… J’en entends tellement parler à la radio et sur les blogs…
Toujours très envie de le lire également ! Mais j’ai encore quelques bios et quelques Zweig à lire avant que celui-ci ne vienne grossir ma PAL, zut )) !
Il me tarde de lire ce livre !
Marie L. >> Je crois qu’il a déjà gagné des prix Pickwick >> En plus il est assez rapide et facile à lire !
Kikine >> Je te souhaite une bonne lecture !
Je suis contente que tu l’ais apprécié ! J’ai très envie de le lire. Je croise les doigts pour qu’il fasse partie des trois livres retenus par ton jury ! Bonne lecture
Un livre qui je pense me plairait, mais j’ai envie de découvrir avant encore plus de livres de Zweig.
Je sens bien que celui-ci fera partie de la sélection !! pas mal de bons échos par ailleurs…
J’ai hâte de le recevoir via Elle pour le lire enfin!
J’ai beaucoup aimé cette lecture aussi (j’ai décidé que ça comptait dans mon challenge Zweig, voilà. L’avantage de faire les règlements). On sait que c’est romancé mais j’ai beaucoup aimé les références à ses romans!
Je suis en train de le terminer. Je le trouve très bien écrit, très bien docummenté mais lassant. Pour l’instant je ne suis pas convaincue. Affaire à suivre !