Auteur : Xinran
Année : 2002
Titre original : The Good Women of China
Quatrième de couverture :
Un dicton chinois prétend que » dans chaque famille il y a un livre qu’il vaut mieux ne pas lire à haute voix « . Une femme a rompu le silence. Durant huit années, de 1989 à 1997, Xinran a présenté chaque nuit à la radio chinoise une émission au cours de laquelle elle invitait les femmes à parler d’elles-mêmes, sans tabou. Elle a rencontré des centaines d’entre elles. Avec compassion elle les a écoutées se raconter et lui confier leurs secrets enfouis au plus profond d’elles-mêmes. Epouses de hauts dirigeants du Parti ou paysannes du fin fond de la Chine, elles disent leurs souffrances incroyables : mariages forcés, viols, familles décimées, pauvreté ou folie… Mais elles parlent aussi d’amour. Elles disent aussi comment, en dépit des épreuves, en dépit du chaos politique, elles chérissent et nourrissent ce qui leur reste. Un livre bouleversant, » décapant, à lire de toute urgence pour voir l’importance du trajet que la femme chinoise a dû et doit encore accomplir » (Diane de Margerie, Le Figaro littéraire).
Mon avis :
Dans ce roman, son premier, Xinran raconte ce qu’elle a vécu et entendu lorsqu’elle animait son émission de radio Mots sur la brise nocturne en Chine, au sujet des chinoises. Chaque chapitre est une histoire différente, soit dans le passé, soit dans le présent. Ces histoires sont celles de femmes. Mariages forcés, viols, démence, perte d’enfants ou de proches parents lors de tremblement de terre, tortures, amours, … les chinoises racontent. Anonymement. Pour ne pas avoir de problème… ou ne pas causer problème à leurs maris (ce qui, via l’effet boomerang, leur poserait de graves problèmes à elles aussi).
L’écriture, du moins la traduction française, est fluide et très agréable à lire. Il n’y a pas de lourdeurs, pas de lenteurs.
Les sujets, j’en conviens, ne sont pas joyeux du tout, même si dans chacun d’eux l’espoir y est présent. Toujours. C’est d’ailleurs ce qui fait tenir ces femmes. Xinran recueille ces histoires au risque de se rappeler la sienne. Un roman très poignant dont on ne sort pas indemne.
Je compte découvrir d’autres œuvres de cet auteur, Baguettes chinoises fait parti de ma LAL 🙂
Stephie >> Surligne surligne Wilhelmina >> En fin d’année ? tu es bien bookée alors ))
lilibook >> Laisse toi tenter Dorothy >> Je t’y encourage kali >> Manu >> Pas de souci pour la lecture commune !
SÉDUITE…
… par le thème et ta présentation. J’ai le sentiment que ce livre permet d’entrer sans voyeurisme dans une intimité de femmes, de celle qu’aucun livre à caractère socio-politique ne peut nous transmettre.
un avis positif qui donne envie de découvrir ce livre !
TINUSIA >> En effet, ce n’est pas du voyeurisme tout en étant précis dans les histoires.
Ton avis me fait surligner ce titre dans ma LAL
Ce roman est dans la LAL pour le challenge ABC, j’ai hâte de le lire mais ce ne sera qu’en fin d’année !
C’est tentant.
Je l’avais commencé l’année dernière, mais mis de coté pour un autre livre qui me tentait le plus à ce moment là. Il faut absolument que je le reprenne!
Un livre qui m’a marquée, j’en garde un souvenir fort.
Une lecture que j’ai aussi beaucoup appréciée. J’ai maintenant moi aussi envie de découvrir « Baguettes chinoises »
PS : je peux me joindre à vous pour la lecture commune de « Le mec de la tombe d’à côté » ?
J’ai très envie de lire ce livre, il va falloir que j’aille faire un tour à la bibliothèque.
J’ai lu Fleurs de Chine qui est un roman autour des femmes chinoises également, c’était très intéressant.
ça peut me plaire!
moi aussi je viens d’installer google reader et on se demande comment on a pu vivre sans jusqu’à présent!
je garde un très bon souvenir de cette lecture
Poignant. J’ai beaucoup aimé.
Un roman aussi poignant que bouleversant…